22 mai 2010
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22 mai 2010
Je t'anarchie dans la bouche.
Rien de toi n’est bon à prendre. Tout en toi n’est bon qu’à pendre. Tu distords mon âme, tu anamorphoses mes anagrammes. Salis de part en part, je pleure et te maudis. J’ai encore les yeux brûlants de t’avoir aimé, je ne sais pas pourquoi. Ai-je un jour su pourquoi ? Tes mains ont griffés mon cœur, et les traces qu’ont laissés tes doigts sont indélébiles. Un jour, je le promets. Je me vengerai. L’extase a cela de pervers, c’est qu’on en ressort toujours changé. Je suis descendu si bas, j’ai foulé la mort à ton bras. Maintenant, je n’ai que de la haine dans les veines ; et je sais que ces frustrations sont vaines …
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